Claude Vega (1930-2022) Souvenez vous, vous les plus "anciens" de cette silhouette qui jouait de sa voix, de son regard fixe, de ses gestes de moulin à vent, et provoquait le rire. Je suis certain qu'au moins une fois vous l'avez vu.... Claude Véga pendant des années parodia Barbara et tant d'autres. Ces parodies demeurent toujours sous le signe du respect. Comme il dit : "On ne peut bien parodier que ceux qu'on aime." En octobre 1970, Barbara et Claude Véga partagent l'affiche du même
spectacle. Tous deux occupent tous les soirs la minuscule scène de la
Tête de l'Art à Paris. Barbara riait de bon cœur aux excès de Claude
Véga. Parmi
les parodies de Barbara par Claude Véga proposa : A Brive la Gaillarde
sur le thème de Marienbad (Je me souviens de vous à Brive la
Gaillarde...), La petite candidate sur le thème de Une petite cantate,
Je ne chanterai pas (dans un monologue la chanteuse traqueuse explique
pourquoi elle ne chantera pas), La femme aux deux visages "
Je suis la femme aux deux visages, Alter ego de mon gémeau, Cruelle et tendre au cœur volage volage", Stanislas que c'est beau, Paroles Paroles entourée d'autres collègues. Jamais dans ses spectacles, Claude Véga, autant dans les textes que dans ses attitudes n'a usé de mauvais goût, de haine. Parmi les autres personnes de l'univers de Claude Véga se trouvent Madame Edwige Feuillère, Denise Glaser, Joséphine Baker, Serge Lama, Juliette Gréco, Zizi Jeanmaire, Nana Mouskouri, Maria Callas, Annie Girardot, Louis de Funès, Charles Aznavour, Zouc, Yves Montand, Marlène Dietrich, Delphine Seyrig, Salvador Dali, Elivre Popesco, Pierre Fresnay, Brigitte Bardot.... Dans les années 70, il participa de nombreuses fois aux Top à ou Numéro un de Maritie et Gilbert Carpentier. Au cours du Top à Claude Véga diffusé le 27 avril 1974 il imite Barbara et reprend un extrait du Top à Barbara du 9 mars 1974. En
2015, Claude Véga propose son livre "La mémoire des autres" avec des illustrations de l'auteur. Il
consacre un chapitre aux soirées à La tête de l'art avec Barbara. Il
revient sur l'exiguité des lieux où L'aigle noir de Barbara peinait à
prendre son envol. Merci à Vous Monsieur Claude Véga. |
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