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Spectacles à compter du mercredi 15 septembre 1965 jusqu'au lundi 4 octobre 1965 (tous les soirs à 21 heures, matinées dimanche à 14 h 30 et 17 h 30, lundi à 15 h, relâche mardi, soient vingt sept représentations de trois heures). |
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Barbara et Guy Bedos ouvrent la saison 1965-66 de Bobino. Ensuite le 6 octobre 1965 Fernand Reynaud investit la scène de Bobino. La maison de disques désire faire coïncider la première de Barbara à Bobino avec la sortie de son dernier disque studio. Cette fois
Barbara tient la tête d'affiche du spectacle. Félix Vitry le directeur de la salle met en place
une campagne de promotion du spectacle.
La station de radio France Inter organise en direct une journée Barbara
le 15 septembre. Avec
le concours de Roland Dhordain, Jacques Tournier suit Barbara depuis le moment
à 8 h où elle quitte son appartement rue
Rémusat jusqu'à la fin du
tour de chant. Ensuite à 9 h, il assiste à une répétition à Bobino. Il sera dans sa loge 21 h 15 . Pierre Whien se rend chez Guy Bedos à 11 h 30 puis dans sa loge à 21 h 50avant son entrée en scène.
Jean-Pierre Heberly receuillera sur les Champs Elysées les avis des
parisiens sur cet évènement, dans une maison de la culture et
interviendra dans le journal radio à 13 h 15. Vers 19 h 30 il rejoint
le Théâtre de l'Athénée où joue Serge Reggiani dans Les séquestrés
d'Altona. Puis Jean-Pierre Heberly prendra l'antenne depuis le hall de Bobino durant la soirée. Chrnologiquement se partagent la scène pour une première partie : Les Trampowers, un groupe de danseurs acrobatiques utilisant un tremplin élastique. Sino et ses illusions. Jacques Debronckart pour la première fois à Bobino, entame une carrière de chanteur après celle d'accompagnateur au piano. En mars 1965 sortait son premier 45 tours. L'année précédédente, il accompagnait sur cette scène Pia Colombo dans le spectacle de Georges Brassens Los Incas un groupe de sept membres interprétant de la musique andine pour la première fois à Bobino. André
Aubert célèbre Don Patillo de la publicité livre ses dernières imitations avec
l'accent. Il imite Raymond Devos, Gilbert Bécaud, Salvatore Adamo,
Georges Brassens et Jacques Brel sur des textes signé par lui-même.
Decca en commercialisera un enregistrement en 1966 par un 45 tours.
L'orchestre de Bobino, celui de Armand Motta l'accomapagne. Guy Bedos, durant 50 minutes, joue onze sketchs :
S'ensuit l'entr'acte et arrive Barbara. Françoise Doucet présente la soirée. Armand Motta et son orchestre animent musicalement la soirée et les intermèdes. La direction de Bobino édite un programme pour ces soirées. A ce programme est joint un livret propre à Barbara. Ce livret accompagnera la tournée 1965, 1966. Barbara s'accompagne au piano avec Joss Baselli à l'accordéon, Pierre Nicolas à la basse. Le tour de chant comprend vingt huit titres : Chapeau bas, Veuve de Guerre, Pénélope, Tous les passants, La chanson de Margaret, Je ne sais pas dire, La marche nuptiale, Les amis de Monsieur, D'elle à lui, Bref, La complainte des filles de joie, Toi, Le bel âge, Une petite cantate, La solitude, A mourir pour mourir, Au bois de saint Amand, Toi l'homme, Göttingen, Si la photo est bonne, Nantes, Le temps du lilas, J'entends sonner les clairons, Pierre, Gare de Lyon, Les flamandes et Le mal de vivre. Barbara entre en scène vêtue d'une longue robe de velours noir, l'œil agrandi d'un trait de khôl. Les critiques unanimement très élogieuses s'enflamment. C'est la consécration. Le grand public, ses confrères et les critiques reconnaissent enfin la Femme qui chante. Le 19 septembre pour son émission Spectacles de Paris, Paris Inter diffuse sur ses ondes le spectacle. |