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Spectacles à partir du jeudi 9 février 1961 jusqu'au 20 février inclus pour 19 représentations (tous les soirs à 21 heures, matinées Lundi Jeudi et samedi à 15 h et dimanche à 14 h 30 et 17 h 30, relâche mardi et mercredi). |
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Pour la première fois Barbara chante sur la scène de Bobino en février 1961. Fin 1959, Barbara devait se produire à Bobino. Mais le projet ne se concrétisa pas. Elle passe en
première partie de Félix Marten (1919-1992), voilà son premier spectacle
dans une grande salle parisienne. Elle aura pour elle un vrai piano noir à
queue et un cachet de 40 francs par soirée. Chaque soir après son
passage sur la scène de Bobino elle retrouve l'Écluse. Mismoune et son chien pianiste
Toy ouvrent la soirée. La première partie du spectacle comprend Les Durio acrobates
renommés, The Marchitas des équilibristes, Barbara, Jacques Ary (1919-1974) un
fantaisiste burlesque du Crazy horse saloon, les Alcarson chantant le
folklore algérois, le jongleur Alcetty, le chansonnier Maurice Horgues
(1925-2002) clôture cette partie. En seconde partie Félix Marten occupe la scène. Félix Marten retrouve Bobino salle où il fit ses débuts en mai 1956 aux côtés d'Edith Piaf. Quelques mois plus tard, La voix de son maître présentait un 33 tours comprenant onze titres enregistrés lors des spectacles à Bobino 1961. Il contient : Ca c'est Paname (texte M Capez, musique J Ledru), Deux paires de souliers (texte Michel Vaucaire, musique Chalres Dumont), Eux (texte J Bouquet, musique J Bouquet et R Chauvigny), Le bluffeur (texte Michel Rivegauche, musique Philippe-Gérard), Devine qui (texte et musique Mick Micheyl), Sur l'océan (texte J Lamarche, musique M Kouzan), Le tourniquet (texte et musique Jean Pierre Moulin), Une femme (texte J Merane, musique J Lasry), Le baroudeur (texte J Lamarche, musique M Kouzan), Le briquet (texte Pierre Frachet, musique Jacques Loussier) et Quand les oreilles (texte Jacques Larue, musique G Magenta). Le pianiste de Félix Marten, Robert Valentino l'accompagne ainsi que l'orchestre de Bobino dirigé par Maurice Boulais.
Pour
annoncer Barbara dans le programme de Bobino Pierre Hiégel écrit
: Slave par le sang, française de naissance, Barbara est un vivant
poème de Prévert. Elle a vécu longtemps dans un atelier de la rue de
seine digne de la fameuse "Roulotte" des "Parents terribles" de
Cocteau. Sa seule richesse consistait en un pull noir, une jupe de
velours couleur de nuit. Des heures durant Barbara modifie la liste et l'ordre des titres interprétés. Elle
entre en scène vêtue de velours noir. Le 19 février Paris Inter diffuse dans son émission Dimanche dans un fauteuil enregistré le jour même sur la scène de Bobino Barbara interprétant De Shangaï à Bangkok. |