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Spectacles du mardi 6 février au samedi 14 avril 1990 (cinquante neuf représentations, tous les jours à 20 h 30 sauf dimanche à 16 h, relâche lundi, prix des places : 100, 160 et 220 francs) |
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En 1949 l'opérette Violettes impériales investit la scène de Mogador. Barbara est figurante, ses "collègues" la nomment Bambi... Plus de quarante ans après elle retrouve ce haut lieu du spectacle parisien. L'affiche du spectacle
provient d'une photo de Marcel Imsand. Barbara et ses musiciens signent les arrangements musicaux. Mine et Valérie Vergès habillent Barbara. Christophe Carita coiffe Barbara et Michel Deruelle assure le maquillage de scène. Eric Alvergnat assure la bonne qualité du son entouré d'Etienne Fischer au son de la scène. Georges Saïd assure la régie d'orchestre et Serge Duponchel responsable du plateau, Béatrice de Nouaillan assistante scène. Van Huan et Barbara conçoivent les lumières avec Ramid Rahmouni aux poursuites, Yvan Allot aux téléscans. L'équipe de Mogador participe activement à la bonne marche des spectacles grâce aux régisseurs René Beaubois et Pierre Stonia et au régisseur lumières Christian Soulabaille. L'équipe de Mogador crée à la demande de Barbara une loge donnant directement sur scène. Depuis son dernier concert en public
à Paris, au Châtelet en
1987, elle présente cinq nouveautés. Dans le récital elle intègre La plus bath des javas de Georgius. Par la suite elle regrettera d'avoir choisi une chanson de cet auteur. Durant la seconde guerre mondiale Georgius exprima des propos antisémites. En 1961 à la télévision dans l'émission Comme il vous plaira elle interpréta ce titre. Le spectacle comprend
deux parties : Encore un triomphe. Certains soirs les rappels se prolongent plus d'une heure. Alors que les lumières s'éteignent le public reste dans la salle, trépigne et reprend a capella les chansons les plus connues. Après le spectacle une foule d'irréductibles attend la sortie de sa voiture pour essayer de lui parler, de lui donner des fleurs, de lui glisser un mot.... Un
soir Barbara prit l'engagement de demander à inscrire Mogador au titre
des monuments historiques. Quelques mois plus tard elle obtient gain de
cause. Voulut-elle éviter que Mogador s'écroule tout comme Bobino quelques années plus tôt sous les griffes des bétonneurs de Paris. Le président de la république François Mitterrand assita deux soirs depuis la salle au spectacle. Phonogram enregistre en mars 1990 à Mogador en
public un double CD et un
double 33 tours.
Le fidèle Eric Alvergnat assure la prise de son. Mick Lanaro réalise
l'enregistrement public et le mixage au cours de la seconde quinzaine
de mars. Pour montrer à Mick Lanaro comment elle travaille, elle
l'invite un soir à Mogador. Mais elle le place sur scène dans les
coulisses côté jardin. Dans son livre "Mes amis, mes artises, mes emmerdes"
paru en 2010 aux éditions du Moment il consacre un chapitre à Barbara.
"C'est une artiste de rock dur, celui de la rue, celui de la vie.... Le
sens est plus fort que le son. Sa poésie accroche le coeur de
l'auditeur à chaque phrase... Elle me marchait pas elle glissait. Elle
ne jouait pas du piano, elle jouait avec le piano..." Puis il
enregistra la bande son du clip Gauguin. Vous pouvez consulter le livret des spectacles à Mogador et le livret de la tournée qui a suivi les spectacles à Mogador ainsi que le flyer distribué avant la première. |