Quand ceux qui vont

Quand ceux qui vont, un nouveau titre où Barbara affirme son dégout de la violence menant à la mort. Elle plaide pour une mort la plus paisible possible. En 1964 dans A mourir pour mourir elle s'en va sereine...

Barbara se défendra toujours d'être morbide : "Je ne suis pas morbide, mais je pense souvent à la mort." (In Libération du 9 décembre 1985).

"J'ai horreur de la mort, mais je suis fascinée par la vie." ( In Libération du 28 novembre 1988).

"Il faut adorer la vie pour être conscient de la mort." (In Paroles et musique février 1990).

"Qu'ils s'endorment paisibles...." calmement doucement....

"Qu'ils ne gémissent pas leurs cris...." loin de toute souffrance.

"Qu'ils ne meurent pas en troupeau... En un long troupeau de la mort...." Ces images renvoient à l'holocauste à la Shoah.

Non à toutes ces violences... thème par la suite clamé plus vivement dans Perlimpinpin.

En 1963 dans Nantes elle parle du jardin de pierres, là il devient jardin du silence.

Les morts demeurent à tout jamais dans leurs froides maisons de marbre dans de longues allées nues des grands cimetières....

Dans la version enregistrée au studio Gaité pour le 33 tours, le texte comprend à deux reprises : "Je pense à vous ma mère".

En novembre 1967 quand sa mère meurt à Paris, Barbara chante en Italie en tournée. Elle n'est pas présente aux derniers instants de sa mère. Quand par le suite elle interprétera ce titre en public, le second " Je pense à vous ma mère " s'effacera pour " A leur heure dernière ".

En 1968, avant d'écrire Quand ceux qui vont, interviewée Barbara disait : "Il faut que nos morts dorment en paix." (In La Tribune de Genève 13/2/1968)

Barbara écrit le texte et compose la musique.

Après le premier couplet piano voix arrivent les orchestrations de Michel Colombier.

En public elle interprétera Quand ceux qui vont jusqu'à Pantin en 1981.


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