Midi variétes

Emission diffusée le samedi 19 février 1966 sur la première chaine de l'ORTF en noir et blanc sur la première chaine à 13 heures.

L'ORTF enregistre ce programme à Marseille lors de trois soirées de spectacles donnés au Nouvel Alcazar de Marseille (58 cours Belsunce, actuelle Biliothèque municipale L'Alcazar).

S'accompagnant au piano, Barbara chante La solitude. Ce titre se retrouve sur le 33 tours Le mal vivre paru en septembre 1965.

Puis elle répond aux questions de Jean-Paul Seligmann (1921-1992). Le journaliste évoque le succès qui change la vie. Elle répond : "Succès qui rapproche et qui isole "... "C'est un émerveillement pour moi et aussi quelque chose de très lourd, très très lourd à porter"... "Besoin du public et de solitude"... "Je ne fais pas des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord"... "Je n'ai rien à dire que le peu de choses que je dis en scène"... "Pendant une heure et demie on se raconte, on radote"... "J'ai été étiquetée intellectuelle alors que je suis une primaire...", "Je chante, c'est merveilleux"...

"Depuis Bobino, je suis devenue une femme qui chante. C'est à dire qui chante tous les soirs. Ca pour moi c'est extraordinnaire, c'est à dire que je respire. Ce bonheur là m'a rendu un naturel, peut-être une douceur aussi..."

"Je suis très heureuse de regarder ce public qui m'a portée jusqu'à Bobino..." "Ce public populaire et la jeunesse sont très importants pour moi..."

Accompagnée par Michel Gaudry à la contrabasse et Joss Baselli à l'accordéon, assis au piano noir elle chante Göttingen.



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