Du 27 novembre 2000 au 9 décembre 2000 l’ancienne église Saint
Georges des Batignolles à Nantes abritait une exposition autour de Barbara.
Cette manifestation était organisée par les membres de l’association de la
commune libre de Saint Joseph de Porterie, sur l’initiative de Madame et
Monsieur Guiard.
En point d’orgue à
cette exposition le dernier jour d’ouverture l’allée Barbara était
officiellement inaugurée quelques centaines de mètres plus loin.
Au centre de la salle
trônait un rocking chair Thonnet noir identique au sien sur lequel un boa noir
s’alanguissait. Les roses rouges et les chaussures aux hauts talons
entouraient le rocking chair.
Une série de panneaux
proposait de découvrir Barbara par son oeuvre, par ses écrits, par les témoignages
et traces semés dans le cœur de son public.
Les affiches des
spectacles de Barbara couvraient les murs
Toutes les pochettes
originales de disques de Barbara étaient disposées sur les panneaux, dans des
vitrines. Vous pouviez retrouver
les livres des « biographes » de Barbara les plus crédibles.
Plusieurs dizaines
d’articles de presse, d’interviews de Barbara pouvaient être consultées.
Des artistes qui ont
peint Barbara exposaient leurs oeuvres, Catherine Bulart Fauck, Jacques Pecnard
et Guy Papin. Chacun a pu apprécier selon ses goûts.
La commune de Saint
Marcellin a généreusement prêté quelques panneaux qui furent y exposés en février
1999 lors des journées Barbara.
Des Barbaraphiles ont
prêté des photos de Barbara en spectacles prises par eux-mêmes.
Le dernier jour
d’ouverture, dans une vitrine trois feuillets de la partition de la chanson
Nantes s’offraient au regard. Cette partition a été préemptée par le
ministère de la culture pour le compte de la ville de Nantes lors de la vente
aux enchères de Cheverny le 2 juin 2000. Et généreusement la ville de Nantes
a prêté cette partition.
Il est curieux de
constater que le seul objet présenté ayant « appartenu » à
Barbara est celui qui présentait une moindre charge émotionnelle…
Les organisateurs ont
su réaliser une exposition intelligente. Avec des moyens financiers limités,
sans battage médiatique, loin de toute « personnalité médiatique »,
ils ont su créer un univers Barbara dans la salle. Barbara pendant ces quelques
semaines a habité le lieu. Elle était là.
Plus de 800 personnes
ont visité cette exposition. Pour comprendre l’intérêt de cette exposition
il suffisait d’observer les regards des visiteurs, des regards intéressés
par les panneaux, captivés par la femme qui chante, des regards émus. Les mots
écrits sur le livre d’or par les visiteurs exprimaient les vives émotions
ressenties.
Finalement les
organisateurs ont démontré que Barbara était avant tout une âme, un esprit
et que point n’est besoin d’avoir recours au matériel pour qu’elle vive.
Et pour eux cet extrait
de la chanson Perlimpinpin n’était pas un vain mot
Ne
rien avoir, mais passionnément
Ne
rien se dire, éperdument
Mais
tout donner avec ivresse
Avec
tendresse
Et riche de dépossession
Posséder
toutes les richesses
Merci à Madame et Monsieur Guiard, aux personnes dévouées qui ont oeuvré à cette belle et heureuse initiative.
« Il
n’y a pas d’adieu, elle reste vivante et elle le restera très longtemps et
elle le restera aussi longtemps que nous l’aimerons, aussi longtemps que les
gens la chanteront, elle vivra à travers tous les gens qui l’aiment, et tous
les gens qui apprendront à tous ceux qui ne savent pas encore qui elle est, qui
elle était.
Je pense
que nous portons en nous la vie de Barbara. Donc on continue, elle n’est pas
morte, elle n’est pas là, elle s’est absentée. »
Juliette Gréco novembre 1997
Je vous propose au
travers de photos de visiter cette exposition et de lire les divers articles de
presse consacrés à l’allée Barbara et à l’exposition.
- La nouvelle république du centre ouest 22 mars 1986
- Ouest France 6 septembre 1998
- Ouest France 30 novembre 1998
- Ouest France 7 décembre 1999
- Presse océan 8 décembre 1999
- Ouest France 29 novembre 1999
- Presse océan 29 novembre 1999
- Nantes passion novembre 2000
- Ouest France 17 novembre 2000
- Ouest France 30 novembre 2000
- Presse océan 10 décembre 2000
- Ouest France 11 décembre 2000
- Presse océan 16 décembre 2000