Kävin'Ka prend la plume pour coucher sur le papier les échanges durant plus de trente ans entre Catherine Le Cossec et Barbara. Catherine Le Cossec publia La douleur de l'absence (1998) et Danser vers sa lumière (2001) pour dire les liens forts entre La danseuse chorégraphe et La femme qui chante. 

Kävin'Ka apporte une analyse toute personnelle sur la vie de Barbara. Son analyse parfois singulière tente d'expliquer le sens non révélé de L'aigle noir, Dis quand reviendras-tu ? ou une petite cantate. 

Au fil des pages au coeur des chapitres l'auteur pose des dates balises . Ces dates partent du 25 novembre 1997 à 20 h jusqu'au 30 novembre 1997 à 22 h. Par ce parcours post mortem l'auteur dit une vie. Chacun suivant sa part de mysticité suivra plus ou moins aisément le chemin et le raisonnement de l'auteur. Elle pose des questions, des pourquoi, des comment.... Les questions permettent elles de mieux comprendre la carrière de Barbara ou sa vie de femme qui chante ?... A chaque lecteur d'y répondre. 

Simplement ce livre comme les précédents de Catherine Le Cossec met en lumière les rapports sensibles entre Barbara et une partie de ses admirateurs. Et comment ne pas songer aux mots que Barbara livrait à Jérôme Garcin quand elle disait sa peur des gestes d'amour exacerbés du public. Dans ses mémoires Barbara avoue avoir eu parfois le sentiment d'être harcelée, dévorée par un public parfois trop lourd d'amour. Comment répondre à un si grand amour tout en se gardant une vie ? La réponse se trouve dans le texte de L'enfant laboureur... Écoutons la femme qui fait vivre sa terre pour offrir ses fleurs....