Fondation Léopold Bellan
64 rue du rocher, Paris 8
Léopold Bellan (1858-1936) conseiller municipal de Paris du deuxième arrondissement donna son nom à la fondation et au concours général de musique et d'art dramatique. Léopold Bellan se souciait aussi du bien être de ses contemporains et surtout des plus démunis. Orphelinats, sanatorium, maisons de retraite, centre de formation pour les femmes furent ouverts à l'initiative de la fondation. Plusieurs de ces lieux dépendent toujours de la fondation Léopold Bellan et gardent leur vocation première. La fondation Léopold Bellan naquit en 1884, reconnue d'utilité publique, couronnée par l'académie française. La fondation est habilitée à recevoir des legs de particuliers.
La fondation telle qu'elle existe actuellement naquit en 1936 à la mort de son fondateur. Les premiers prix du concours furent décernés en 1926. Le concours s'appelait alors : Concours de musique et de déclamation. Charles René, pianiste, musicologue dirigea le concours de 1926 à 1936. Noël Gallon, compositeur et professeur (parmi ses élèves figurent Henri Dutilleux, Olivier Messian...) lui succéda jusqu'en 1966. Dès 1955 Noël Gallon demande à Christian Manen de devenir membre du jury et par la suite d'en assurer la présidence.
A l'origine les élèves inscrits au concours sont issus principalement d'écoles privées et présentées par leurs professeurs. En 1926 il est le seul concours ouvert.
La préparation au concours Léopold Bellan se déroule de janvier à mai. Durant cette période les candidats peuvent s'entraîner avec l'aide d'un professeur. Au fil des années les candidats gravissent les échelons leur permettant ainsi de valider leurs niveaux et leurs progrès.
Depuis 1950 les prix sont remis dans les locaux de la fondation, 64 rue du rocher à Paris VIII. Avant la remise des prix avait lieu lors d'une cérémonie officielle à l'université de la Sorbonne présidée par le président de la république ou un ministre.
Les candidats se produisent devant un jury. Des personnalités du monde de la musique, du théâtre composent le jury. Plusieurs disciplines sont représentées : piano, violon, alto, violoncelle, flûte, hautbois - basson, clarinette, saxophone, cor - trompette - trombone, musique de chambre (ensemble instrumentaux et vocaux), chant, art lyrique (opéra - opéra comique - opérette), solfège, diction, art dramatique. Pour chaque discipline, suivant ses capacités le candidat peut se présenter à huit degrés : degré débutant, préparatoire, élémentaire, secondaire, moyen, ascendant, supérieur et excellence. Pour chaque degré une mention est attribuée.
1947, Barbara sous la houlette de Madame Thomas Dusséquet se présente au concours Léopold Bellan dans la catégorie : Chant en degrés.
Le 27 avril 1947 le jury lui décerne une première mention en degré moyen.
Deux ans plus tard en degré supérieur elle obtient le deuxième prix le 30 avril 1949.
Depuis les origines du concours on retrouve parmi les lauréats : Patrice Fontanarosa (violon), Eric Lacrouts (violon), Ginette Neveu (violon), Michel Varron (alto), Jacques Wiederker (violoncelle), Marielle Nordmann (harpe), Michel Legrand (composition), Michel Plasson (chef d'orchestre), Jean Laurent Cochet (comédien), Claude Piéplu (comédien), Brigitte Engerer (piano), Katia Labèque (piano); Marielle Labèque (piano), Jacques Loussier (piano), Anne Quefélec (piano), Jean Schulteis (piano)... Parmi tous ces lauréats certains figurent comme musiciens sur les disques studio de Barbara.
