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La colère |
La colère, comme un orage, combat amoureux.... clash à quatre temps.... Lui bouge, s'agite. Elle demeure statique. Il hurle plus en plus fort de colère. Elle le regarde, l'observe comme le ferait un chat avec sa proie. Elle passe à l'offensive, bouge s'agite, crie. Elle hurle de plus en plus fort de colère. Elle a le dernier mot, dernier de fin. "Je ne veux plus de nous, va-t’en,
va-t’en....." Il ne la quitte pas, elle ne le quitte pas, elle le rejette... Barbara signe le texte composé de vers courts et une musique rythmée. Elle l'interprète à allure vive empruntant un ton sec, saccadé, cassant, sur un air aux résonances brésiliennes. Les orchestrations de Michel Colombier accentuent l'effet de combat. En 1972 elle reprendra ce titre dans le 33 tours La fleur la source et l'amour. Cette nouvelle version plus rapide encore, écourtée de près d'une minute, prendra le titre de Colère perdant son article pour en accentuer l'intensité. Sur ce même disque figure la titre Au revoir, scène de rupture bien plus sereine. "Je pense qu'il est important d'être un homme ou une femme en colère. Le jour où nous quitte la colère ou le désir, c'est cuit." (In Les Inrockuptibles décembre 1993)
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