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1964 Barbara chante sur la scène de Bobino en première partie de Georges Brassens. Les critiques de la presse la découvre. Son récital éclipse celui de Brassens. Alors les journalistes désirent tous l'interviewer. Les émissions de télé désirent sa participation. Le public est envoûté par la femme qui chante. Barbara obtient le statut de vedette et découvre le milieu du show bizz. Elle réalisé les flatteries, l'hypocrisie qui entoure ce milieu. "les mondains les encanaillés et mesdames les sous-préfètes, trois petits fours et deux Ave" "Les celles qui ont de la vertu et de bien méchantes manières". Devant ce soudain succès sa première réaction est la peur. La peur d'être dévorée par le show bizz et ses obligations. Elle craque. Pour son retour sur la scène de Bobino en 1966 elle compose Y'aura du monde. Elle imagine le jour de son enterrement avec les dames du monde et leurs faux semblants... Elle égratigne en souriant tous les rapaces, les "bons" amis et leurs larmes de crocodile.... Mais elle sait que finalement le jour où elle partira elle chantera à ceux qu'elle à tant aimés sa dernière petite chanson : "Adieu je vous aime"...
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