|
|
|
|
Salle
François Ier |
|
|
Ce
fut un soir en Mars, un samedi, le 26 de 1994 |
"Je croyais avoir quitté à Tours ceux qui m'aiment, j'ai compris que, pour ne pas leur être infidèle, je leur devais, faute de scène, un disque, mais un disque conçu à la manière d'un récital." |
|
Barbara
est entrée sur scène comme d'habitude, les paumes de mains tournées
vers le ciel, les bras en avant vers le public. |
|
"Et quand
le 26 mars 1994 après mon dernier concert à tours, je suis remontée
dans la voiture, je peux vous dire que je n'étais plus qu'une femme épuisée,
douloureuse, vidée, morcelée, déconstruite. |
"Je savais que c'était mon ultime tournée. Alors j'ai chanté chaque soir comme si c'était la première et la dernière fois. J'ai tenu grâce au public et en même temps, j'avais l'impression de ressembler à un gant : comment te dire, tout en moi était retourné..." "Plus jamais je ne
rentrerai en scène. Textes extraits de "Il était un piano noir" de Barbara |
Le Vinci était plein pour Barbara. Parmi les 2 000 spectateurs, toute menue près des consoles, il y avait Liane Foly, venue incognito écouter son aînée. |
Remerciements spéciaux à la direction du Vinci pour son aide et à Benoît pour sa documentation et "barbaraphilie" aiguë. |