Enfin
voici sur support papier l'intégralité des textes marquants de la
carrière de Barbara pour le grand public.
Dans une première partie, les textes sont classés par ordre
chronologique de leur édition. Pour certains titres un astérisque
renvoie a des notes situées en fin de livre.
Quelques textes divers écrits pas Barbara suivent. Ce sont
principalement ceux qui figurent sur les programmes des spectacles de
Pantin 81, Châtelet 87 et Mogador 90. Se trouve aussi le texte que
Barbara écrit en préface du livre de Elizabeth Fresnel-Elbaz.
Quinze pages intitulées "La femme qui chante" racontent
une vie au fil des ans de 1930 à 1997.
Une discographie clôt cet ouvrage.
Ce livre a le mérite de sa sobriété. Seule une photo de Barbara prise
par Claude Picasso orne la couverture.
Le ton est journalistique, sans fioriture ni mièvrerie.
Par contre certaines lacunes sont à regretter :
Parmi les diverses versions enregistrées sont absentes :
- Attendons que ma joie revienne enregistrée en 1963.
- La mante religieuse (autre version de Ni belle ni bonne) en registrée
en 1963.
- Veuve de guerre. Seule la version d'origine est proposée et pas celle
reprise en 1993 au Châtelet et durant la tournée qui suivit.
- Gueule de nuit. La version chantée par Régine comprend des paroles
différentes… et pour cause. Il aurait été amusant de confronter ces
deux textes.
- J'ai troqué. Le texte de la première version ne correspond pas. En
plus du changement de un vers, le texte d'origine est tronqué des
quatre derniers vers.
Quelques erreurs dans le corps des textes sont à signaler :
- Femme piano lunettes (page 309). Le vers "Touche pas à mes
errances" a disparu…!
- Pleure pas (page 301). Il convient de lire "Ce livre d'Édouard"
et non "Ce livre d'Eluard" comme écrit dans cet ouvrage.
De plus la dédicace de Barbara : "A ma petite R." s'en
envolée…!
- Veuve de guerre (page 25). Le texte est "On me conta fleurette"
et non "On me conte fleurette".
Quelques fautes d'orthographe émaillent les textes :
- L'indien (page 170). "Que je reste ou que je le fuis"
convient mieux que "Que je reste ou je le fuie"…
- A mourir pour mourir (page 51). Il est préférable d'écrire "Qu'on
ne me voit" à "Qu'on ne me voie"…
- Ma plus belle histoire d'amour (page 101). "Vous étiez venus"
semble bien préférable à "Vous étiez venu". Barbara ne
vouvoyait pas son public…
Les textes de Barbara traduits dans la langue de Goethe ne figurent pas
dans cet ouvrage. Tant pis pour nous amis d'outre Rhin, ils se
contenteront des versions françaises.
Par contre chapeau bas pour la partie consacrée à la vie de la femme qui
chante. Pourquoi les auteurs de ces quelques pages n'ont ils pas été
contactés par certains biographes qui ont écrit il y a deux
ans… Cela aurait évité d'écrire bien des âneries…
Quelques erreurs minimes ça et là mais ce n'est rien. Le père de
Barbara n'est pas alsacien mais né à Paris 18 ième
arrondissement. La mère de Barbara n'a vu le jour à Odessa mais à
Tiraspol en Moldavie. Son mariage avec Claude Sluys n'est pas mentionné.
Et ses actions personnelles en faveur des malades du sida et ses visites
dans les prisons sont tues.
Pour connaître Barbara inutile d'acheter les biographies antérieurement
parues, seules ces pages sont à lire. Elles vont à l'essentiel.
Dommage que la discographie soit si succincte. Elle ne comprend que les
33 tours et les CD. |