Barbara ma plus belle histoire d'amour

Barbara Ma plus belle histoire d'amour

L'œuvre intégrale

Barbara, Ma plus belle histoire d'amour, l'œuvre intégrale, édité en octobre 2000 aux éditons de l'Archipel, 400 pages, 20,13 euros.

Enfin voici sur support papier l'intégralité des textes marquants de la carrière de Barbara pour le grand public.

Dans une première partie, les textes sont classés par ordre chronologique de leur édition. Pour certains titres un astérisque renvoie a des notes situées en fin de livre.

Quelques textes divers écrits pas Barbara suivent. Ce sont principalement ceux qui figurent sur les programmes des spectacles de Pantin 81, Châtelet 87 et Mogador 90. Se trouve aussi le texte que Barbara écrit en préface du livre de Elizabeth Fresnel-Elbaz.

Quinze pages intitulées "La femme qui chante" racontent une vie au fil des ans de 1930 à 1997.

Une discographie clôt cet ouvrage.

Ce livre a le mérite de sa sobriété. Seule une photo de Barbara prise par Claude Picasso orne la couverture.
Le ton est journalistique, sans fioriture ni mièvrerie.

Par contre certaines lacunes sont à regretter :

Parmi les diverses versions enregistrées sont absentes :
- Attendons que ma joie revienne enregistrée en 1963.
- La mante religieuse (autre version de Ni belle ni bonne) en registrée en 1963.
- Veuve de guerre. Seule la version d'origine est proposée et pas celle reprise en 1993 au Châtelet et durant la tournée qui suivit.
- Gueule de nuit. La version chantée par Régine comprend des paroles différentes… et pour cause. Il aurait été amusant de confronter ces deux textes.
- J'ai troqué. Le texte de la première version ne correspond pas. En plus du changement de un vers, le texte d'origine est tronqué des quatre derniers vers.

Quelques erreurs dans le corps des textes sont à signaler :
- Femme piano lunettes (page 309). Le vers "Touche pas à mes errances" a disparu…!
- Pleure pas (page 301). Il convient de lire "Ce livre d'Édouard" et non "Ce livre d'Eluard" comme écrit dans cet ouvrage. De plus la dédicace de Barbara : "A ma petite R." s'en envolée…!
- Veuve de guerre (page 25). Le texte est "On me conta fleurette" et non "On me conte fleurette".

Quelques fautes d'orthographe émaillent les textes :
- L'indien (page 170). "Que je reste ou que je le fuis" convient mieux que "Que je reste ou je le fuie"…
- A mourir pour mourir (page 51). Il est préférable d'écrire "Qu'on ne me voit" à "Qu'on ne me voie"…
- Ma plus belle histoire d'amour (page 101). "Vous étiez venus" semble bien préférable à "Vous étiez venu". Barbara ne vouvoyait pas son public…

Les textes de Barbara traduits dans la langue de Goethe ne figurent pas dans cet ouvrage. Tant pis pour nous amis d'outre Rhin, ils se contenteront des versions françaises.

Par contre chapeau bas pour la partie consacrée à la vie de la femme qui chante. Pourquoi les auteurs de ces quelques pages n'ont ils pas été contactés par certains biographes qui ont écrit il y a deux ans… Cela aurait évité d'écrire bien des âneries…
Quelques erreurs minimes ça et là mais ce n'est rien. Le père de Barbara n'est pas alsacien mais né à Paris 18 ième arrondissement. La mère de Barbara n'a vu le jour à Odessa mais à Tiraspol en Moldavie. Son mariage avec Claude Sluys n'est pas mentionné. Et ses actions personnelles en faveur des malades du sida et ses visites dans les prisons sont tues.
Pour connaître Barbara inutile d'acheter les biographies antérieurement parues, seules ces pages sont à lire. Elles vont à l'essentiel.

Dommage que la discographie soit si succincte. Elle ne comprend que les 33 tours et les CD.


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