Ce
livre reprend la totalité du livre sorti en septembre 1998 aux éditions
Fayard. La photo de couverture est de Jean Pierre Leloir.
Au
début de l'année 1997 Barbara se décide à entreprendre le récit de
sa vie. Chaque jour, elle écrivait. Elle reprit alors contact avec des
gens croisèrent sa route. Elle fit appel à leurs souvenirs, leur
demandant des précisions, des renseignements. Le livre avançait mais
la "dernière épousée" n'eut pas la délicatesse de la
laisser terminer son Histoire.
Jean, Claude et Régine devant cette esquisse de mémoires réfléchirent
: Faut il publier ce manuscrit inachevé? La réponse fut oui. A
l'ouverture du livre ils expliquent après réflexion : elle a écrit
pour être lue un jour. Malgré ses imperfections le livre doit paraître.
En introduction Barbara raconte le deuil, son deuil de la scène. Elle
ne ressent aucune tristesse. Cela devait inexorablement arriver un
jour... Barbara a 67 ans, heureuse chez elle se confie à la feuille
blanche le 27 avril 97.
Commence alors un récit chronologique de sa vie depuis un 9 juin de
1930 jusqu'à juillet 1964 à Göttingen.
Elle raconte l'enfance, son enfance, la guerre, son père.
Des images lui reviennent, tout lui revient. Elle revit son enfance à
Tarbes, à St Marcellin.
Son premier public fut sa grand mère maternelle, la seule qui a cru en
elle.
Pour la première fois elle dévoile un moment douloureux de sa vie à
Tarbes. Son père fit basculer sa vie dans un autre monde, dans un monde
barbare.
Elle grandit, s'enfuit en Belgique, revient, repart à Bruxelles.
Monsieur Victor croise sa route. Elle revit ses errances, ses débuts
sur scène, dans de petits cabarets, dans des friteries.
Par hasard elle se marie, un mariage de hasard, une union ratée. Elle
revient à Paris et pour quelques années s'arrime au piano droit de l'Écluse.
Un soir son vagabond de père se rappelle une nouvelle fois à elle. Ce
père incestueux meurt sans un adieu, sans un je t'aime. Elle découvre
Nantes sous un ciel de pluie, elle retrouve son père. Elle le couche au
chaud de la terre. Et regagne l'Écluse avec un air en tête.
La jeune femme se métamorphose. La chenille devient un magnifique
papillon de nuit. Elle écrit compose et fait ses premiers pas sur les
grandes scènes parisiennes. C'est l'éclosion au Théâtre des
Capucines. Elle rencontre des gens formidables tels que Denise Glaser,
Lucien Morisse... Des gens qui vont compter dans sa vie. Elle compose et
vont naître les joyaux de son répertoire : Dis quand reviendras tu?,
Nantes....
Au début des années 60 pour la première fois elle pose ses valises
dans son premier logement, son Rémusat.
Barbara retrouve l'espace d'une série de récitals Göttingen. Le
lendemain naîtra la chanson Göttingen.
FIN
Barbara ne se racontera plus...
Elle avait aussi ébauché des pages, des chapitres
qui devaient par la suite s'intégrer dans son récit. Ces bribes
regroupées constituent un chapitre intitulé : Fragments.
Dans ces bribes elle raconte ses rencontres, Lucien Morisse, Jacques
Attali, Gérard Depardieu, Micha Barychnikoff.
Brièvement elle évoque les hôpitaux, ses hôpitaux.
La mer l'attire. Sur une plage en Israël, elle songe au voyageur
lointain parti dormir là bas au soleil. Jacques Brel vit toujours en
elle.
En deux chapitres elle évoque la vie de la femme de scène, sa vie de
chanteuse, ses théâtres. Ah les pianos désaccordés, les
tabourets.... que de souvenirs! Un piano accordé à 442, un tabouret réglé
à 61 cm, une scène chauffé à 18 °c et le spectacle pouvait
commencer.
Suivent des textes programmes, des textes slogans de
Barbara à propos du spectacle, des spectacles.
Le livre s'achève par un chapitre qui certainement
aurait du clore ses mémoires. Elle y raconte ce soir du 26 mars 1994,
ce dernier soir à Tours où pour la dernière fois elle avait rendez
vous avec SA PLUS BELLE HISTOIRE D'AMOUR.
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